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Edito par Fabrice PLASSON, Cofondateur et Président d'Amoéba, Membre du jury Challenge Startups de PULSALYS

19 juillet 2018

La startup se distingue par son agilité décisionnelle et sa capacité à concentrer ponctuellement toute son énergie sur une problématique unique en mobilisant ses meilleurs experts scientifiques. A son démarrage elle est composée souvent à plus de 80% de chercheurs et fonctionne entièrement en mode projet. Puis en prenant de l’ampleur, elle se dote de toutes les fonctions supports incontournables …et commence à s’alourdir. Les chercheurs ne représentent alors plus qu’une minorité, et l’entreprise (non plus la start-up) devient une machine opérationnelle qui monte en gamme en se structurant autour de normes ISO 9001 et autres. C’est à ce moment que l’on voit poindre le syndrome du mammouth ! Et le dirigeant serait alors bien avisé d’être vigilant pour ne retomber dans les travers qu’il a peut-être décrié par le passé (décisions interminables, perte de temps, effet paquebot par son inertie, etc).

Quelle solution ? … Et si la startup restait en mode projet !

Certes ses fonctions supports lui sont indispensables, mais que dire de tous les nouveaux développements scientifiques ou les améliorations du procédé, sans parler de la mise en forme de son produit pour sa future commercialisation, etc.

 

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Et si la start-up allait puiser en permanence dans le savoir des laboratoires à travers des collaborations scientifiques sans cesse renouvelées ? Si à travers des plateformes comme le Hub Recherche et des interfaces comme les Sociétés d’Accélération du Transfert Technologique (SATT), spécialistes de leur territoire, elle pouvait bénéficier d’une identification des laboratoires experts mondiaux dans chaque domaine scientifique, afin de transformer leurs technologies innovantes en innovations de rupture et en produits utiles à la société. Allégée d’investissements (peut-être inutiles) grâce à ses collaborations de recherche transitoires (ou ponctuelles ?), sans cesse renouvelées, l’entreprise pourrait alors garder son agilité, sa souplesse, son adaptabilité, tout en valorisant de manière perpétuelle l’expertise des laboratoires.

La recherche de partenariats scientifiques est pour l’entreprise une tâche difficile. C’est donc précisément à l’interface de ces deux mondes que les SATT comme PULSALYS, s’appuyant sur des plateformes tel le Hub Recherche, centralisateur de l’expertise des laboratoires, doivent jouer leur rôle.