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Arrivée de Nolwenn LE BRIAND, Développeuse sur le projet FXR

29 June 2020

Quels sont votre formation et votre parcours ?

Durant ma licence de « Biologie Cellulaire, Moléculaire et Physiologie » à l’Université de Lorraine, j’ai pu découvrir le monde de la virologie qui m’a tout de suite attiré, plus particulièrement la virologie humaine. J’ai donc effectué plusieurs stages volontaires au sein de laboratoires de microbiologie en Lorraine. Après l’obtention du diplôme de licence, j’ai décidé de poursuivre mes études au sein du Master « Génétique et Biologie de la Cellule – Spécialité Infectiologie Fondamentale » à l’Université Claude Bernard Lyon 1. Au cours de ce master, j’ai eu l’opportunité de découvrir d’autres laboratoires de virologie et de travailler sur de nouveaux virus humains (Nipah et Influenza A H1N1). C’est donc tout naturellement que j’ai intégré, à la suite de mes études en 2016, un laboratoire de recherche en tant qu’ingénieure. J’ai depuis eu l’opportunité de travailler sur deux projets d’importance : un concernant le virus Ebola qui a pris fin en 2017, et un autre concernant l’étude du métabolisme lors de l’infection par le VIH qui a débuté à mon arrivée et est toujours en cours.

Quelle est votre fonction à PULSALYS et dans le projet ?

J’ai été recrutée par PULSALYS en tant que Développeuse sur le projet FXR afin de continuer le projet sur le VIH / métabolisme, sur lequel je travaille depuis plusieurs années maintenant et qui prend de l’ampleur. Ma mission consiste à l’identification de hit pour le traitement du VIH, à identifier des molécules actives présentant une activité supérieure aux molécules de références sur des cellules de patients séropositifs pour le VIH, et présentant des paramètres de drugabilité acceptable.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre la structure et quels sont vos souhaits ?

J’ai porté un grand intérêt à ce projet et m’y suis investie dès le début. En effet, il est toujours très stimulant de pouvoir assister à la naissance d’un tel projet en recherche fondamentale et de le voir arriver à cette étape de son développement. Participer à la mise au point d’un potentiel traitement thérapeutique issu de la recherche académique afin de le mettre au service des patients est pour moi un aboutissement en soi. Mon souhait serait d’une part, de voir ce projet de cure du VIH aboutir à un traitement efficace qui serait moins lourd à supporter pour les patients, voir idéalement définitif par l’élimination de leur réservoir viral. D’autre part, il serait de valoriser la recherche fondamentale et académique (trop souvent mise de côté) en montrant que c’est une étape préliminaire indispensable à tout développement pharmaceutique ou industriel, quel qu’il soit.